Qui de mieux pour parler de Turing 22 que ses résidents ? Cette série d’articles a pour but de peindre le portrait des coworkers, de leurs activités et des raisons qui les ont poussés à choisir Turing 22.
Aujourd’hui nous faisons la connaissance de Karine Combier, première coworkeuse présente sur le site de Turing 22 et chargée de recherche en recrutement.
Q : Pouvez-vous vous présenter ?
KC : Je m’appelle Karine Combier, j’ai 48 ans. Je suis de formation comptable et ai fait mes débuts professionnels dans l’hôtellerie et la restauration sur des fonctions de réception, de comptabilité, d’administratif… en Bretagne, puis à Paris. Une mission d’intérim m’a ensuite conduite dans un cabinet de recrutement international sur un poste d’assistante où je suis restée 5 ans mais j’ai ensuite préféré rejoindre un plus petit cabinet sur une fonction d’Office Manager. 4 ans et un petit garçon plus tard, j’ai souhaité venir m’installer en Auvergne, ce qui a été possible grâce au télétravail et une formation sur le métier de Chargée de Recherche en Recrutement que m’a proposé la gérante de ce cabinet. En 2011, j’ai choisi de me lancer en indépendante et ai opté pour le statut de Salarié-Entrepreneur au sein de la CAE Appuy Créateurs où je louais ces 3 dernières années un bureau dans leurs locaux puis en ce début d’année, Turing 22 a croisé mon chemin.
Q : Pouvez-vous nous parler un peu plus de votre activité chez CDT Recrutement ?
KC : CDT signifie « Chasseurs de Talents », acronyme qui reflète parfaitement mon activité. Comme son nom l’indique, mon activité est la « chasse de têtes ». Il s’agit d’une méthode d’identification et d’approche de profils dans des sociétés identifiées en tant que cible, soit sur le même secteur d’activité ou la même organisation que le client final qui a mandaté le cabinet qui m’a sous-traité la recherche. Je n’ai pas de spécialité, je peux travailler aussi bien dans le secteur de l’armement comme dans la distribution… sur tout type de fonctions (Top ou Middle Management). Mes clients sont uniquement des cabinets de recrutement par approche directe, méthode peu utilisée par les cabinets locaux.
Q : Comment se passe une journée de travail typique chez CDT Recrutement ? Cette journée typique a-t-elle été « bousculée » depuis votre arrivée ?
KC : Je dirais qu’en effet ma journée typique de travail a été totalement bousculée depuis mon arrivée à Turing 22. Mes journées sont plus stimulantes et plus cadencées. Même si je suis dans un bureau privé, j’ai pu rencontrer des coworkers et créer des affinités. Aujourd’hui on déjeune ensemble, on participe aussi aux afterwork le jeudi. On a l’impression d’avoir des collègues même si nous ne sommes pas positionnés sur le même métier.
Q : Vous êtes la première coworkeuse à avoir choisi de vous installer chez Turing 22. Quelles sont les raisons ayant motivé votre choix ?
KC : Beaucoup de personnes choisissent les espaces de coworking car il s’agit d’un bon moyen pour étendre son réseau ou développer son business. Pour moi, ce n’était pas ma motivation première car mon métier ne nécessite pas d’avoir un grand réseau en local, je dirais même que cela me prend du temps. Mais j’adore parler et rencontrer de nouvelles personnes, cela fait partie de ma personnalité. Je suis donc à Turing 22 uniquement à titre personnel, afin d’avoir du monde autour de moi. J’ai un travail extrêmement sédentaire et solitaire qui me demande d’être en permanence derrière mon ordinateur et où les échanges se limitent au téléphone et si autour de moi, je ne sens pas qu’il y a des gens qui travaillent et qui bougent, il est parfois difficile de se motiver. C’est pour ça que le télétravail a rapidement eu ses limites. Aujourd’hui, je ne reviendrais pas sur cette décision.
De plus, l’emplacement de Turing 22 est idéal pour moi. La patinoire où mes deux enfants pratiquent le hockey est située juste à côté de Turing 22. Parfois, les entrainements ont lieu tard le soir, et je peux rester dans le bâtiment pour travailler en les attendant.
En plus, pour moi qui viens du sud de Clermont-Ferrand, je n’ai plus à traverser le centre-ville pour atteindre le travail, ce qui est un vrai gain de temps.
Q : Vous êtes arrivée durant les débuts de Turing 22. Avez-vous des souvenirs marquants de votre arrivée (travaux, etc…) ?
KC : Au tout début les travaux n’étaient en effet pas encore terminés donc j’ai passé pas mal de temps avec des ouvriers autour de moi, et comme je travaille souvent tard le soir avec les horaires d’entraînement de mon fils, je me suis aussi déjà retrouvée enfermée avec l’alarme que je n’arrivais pas à armer !
Q : Que retrouvez-vous chez Turing 22 que vous ne pourriez pas trouver ailleurs ?
KC : Je pense que sur Clermont il est, à mon avis, impossible de trouver mieux. J’ai aussi eu l’occasion de visiter des espaces de coworking à Paris ou à Lyon tels que La Cordée, mais je ne me vois pas sur le long terme dans ce type d’espace de coworking, il s’agirait plus de quelque chose de ponctuel.
Q : Avez-vous un espace préféré à Turing 22 ?
KC : J’aime beaucoup le deuxième étage où est localisé mon bureau. J’ai également pu tester une des salles de sieste que j’ai beaucoup appréciée. Je compte bien m’inscrire à la salle de sport à la rentrée !
Q : Si vous deviez choisir trois mots pour décrire T22, quels seraient-ils ?
KC : Les premiers mots qui me sont venus à l’esprit sont serein, audacieux et stimulant. Tout est agréable, fait avec bon goût et il y a également un côté pratique qui montre à quel point tout a été réfléchi.